Formichino

Son histoire

Qui ne se sou­vient du « For­mi­chi­no », la petite four­mi, cet engin au son rageur qui fut la coque­luche des années 55–60, à l’âge d’or des scooters.

Un fabu­leux bicy­lindre deux temps…

L’usine Rumi, spé­cia­li­sée dans la fon­de­rie de bronze pour la marine et qui n’avait jusqu’alors rien à voir dans les motos, étu­die en 1949 un fabu­leux petit bicy­lindre deux temps et pré­sente suc­ces­si­ve­ment deux motos et un scoo­ter à grandes roues uti­li­sant sa méca­nique mais c’est en 1954 qu’arrive la « Petite Four­mi » qui va séduire toute la jeu­nesse sportive.

…Et un cadre en alu­mi­nium coulé

Agres­sif, ori­gi­nal, équi­li­bré, beau en un mot, le For­mi­chi­no s’inscrit au livre d’or des grands sty­listes ita­liens. Rumi a cette fois uti­li­sé plei­ne­ment ses capa­ci­tés et conçu une par­tie cycle en fon­de­rie d’aluminium consti­tuée de deux coquilles qui s’assemblent à l’avant et à l’arrière du moteur, la par­tie supé­rieure avant englo­bant el phare.

Ses per­for­mances qui nous semblent faibles aujourd’hui étaient à l’époque au meilleur niveau et sur­tout le Rumi, maniable et fort stable pour un scoo­ter, offrait des mon­tées en régimes dia­bo­liques. Fort de son suc­cès, Rumi pré­sente une ver­sion « Sport » en 1958, avec deux car­bu­ra­teurs et des roues plus grande de 10 pouces, qui brille­ra par­ti­cu­liè­re­ment à la fameuse course d’endurance du Bol d’or qui com­pre­nait alors une caté­go­rie scoo­ter. En 1958, un For­mi­chi­no fini­ra pre­mier scoo­ter et sei­zième au géné­ral avec une moyenne de 87,3 km/h sur 24 h !

Le For­mi­chi­no sera aus­si construit sous licence en Bel­gique par Saro­lea et la firme Rumi
Un scoo­ter légen­daire dont les miau­le­ments rageurs du bicy­lindre ont mar­qué toute une génération.